
L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) est dans l’eau chaude après avoir fait preuve de représailles et d’avoir entravé les activités du vice-président du Syndicat des professeures et professeur (SPP), Érick Chamberland, en l’empêchant de communiquer avec les représentants patronaux. De cette manière, l’UQAC s'immisce dans la façon de M. Chamberland de s’acquitter de ses fonctions syndicales, ce qui est interdit par le Code du travail.
Selon le Quotidien, en agissant de la sorte, l’UQAC contrevient aux articles 12 et 15 du Code du travail, ce qui explique les deux plaintes portées au Tribunal administratif du travail (TAT) envers l’université au mois de mai, l’une du vice-président du SPP, l’autre du syndicat. C’est après avoir envoyé une communication au président du syndicat et aux représentants, incluant une représentante des ressources humaines (RH) pour dénoncer un bris de confiance que la situation s’est envenimée.
Peu de temps après, la conseillère des RH a envoyé « un signalement d’incivilité » visant Érick Chamberland, sans toutefois faire une plainte. Considérant cette situation, et des relations antérieures difficiles avec d’autres conseillers RH, le directeur avise le vice-président syndical qu’il a l’interdiction de discuter d’affaires syndicales avec les représentants de l’employeur et il annule aussi certaines rencontres syndicales prévues, une entrave à son exercice syndical. Le TAT demande alors à l’UQAC de cesser d’exercer des mesures de représailles à l’égard du vice-président du SPP et de cesser d’entraver ses activités syndicales du Syndicat des professeures et des professeurs.
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