
Alors que le climat politique entre le gouvernement Legault et les médecins est mis à mal depuis l’adoption sous bâillon de la loi 2 du ministre de la Santé, l’Association des médecins omnipraticiens du Saguenay-Lac-Saint-Jean (AMOSL) tenait jeudi leur Assemblée générale annuelle (AGA) à l’Hôtel le Montagnais. Selon eux, il n’est pas trop tard pour faire quelques pas en arrière concernant la loi.
En visite pour rencontrer des médecins de la région peu avant leur AGA, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Marc-André Amyot, précise qu’il existe encore une manière d’améliorer la situation actuelle, soit d’arrêter la réforme. M. Amyot invite François Legault à porter son habit de premier ministre et à installer un arbitrage neutre afin de régler les conflits actuels.
Dr Amyot, qui parcourt le Québec depuis le mois de mai dernier et qui rencontre les médecins dans chaque région, mentionne que l’ensemble des ceux-ci, qu’ils soient omnipraticiens ou non, avait peur du projet de loi 106. Depuis samedi dernier, déjà trente médecins ont décidé de quitter leur fonction.
Alors que certains médecins commencent déjà à déserter le réseau québécois pour d’autres provinces ou pour la retraite, le président de la Fédération se veut rassembleur, mais n’a plus rien à dire aux médecins pour les retenir. Il reproche au ministre de la santé de vouloir négocier la loi, une tentative de belles paroles aux citoyens, selon lui, mentionnant qu’aucun expert n’a appuyé cette réforme.
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