Réunis tous trois sous le dernier thème de la soirée, le logement, l’itinérance et la rétention de la main d’œuvre se sont invités au débat des candidats à la mairie de Saguenay, tenu mercredi par la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord. C'est particulièrement sous cette thématique que les premiers échanges "inter-candidats" ont eu lieu, aux trois quarts de l'exercice.

Le candidat Luc Boivin a en tête une solution pour contrer le problème de la pénurie de logements à Saguenay: le logement accessoire.  Un concept pas encore en application à Saguenay mais qui, en l’adoptant, pourrait faire cesser bien des maux de tête aux chasseurs de logements et aux travailleurs voulant s’établir ici.

Il y a eu aussi la suggestion de mettre en place des "maisons containers", un principe mis en application dans des grands centres. La candidate Andrée Laforest croit également, pour sa part, qu’une meilleure collaboration avec l’Office municipal d’habitation pourrait être développée à ce chapitre. Et elle n’a pas manqué aussi de livrer un petit message à son adversaire Luc Boivin.

La candidate Christine Basque affirme pour sa part qu’il faut aller au-devant des coups, être proactif en matière de logement.

En ce qui concerne le fait que Saguenay a « regardé passer la parade » une première fois en ce qui concerne les 100 logements de la Mission Unitainés, Julie Dufour a tenu à faire le rappel suivant à Christine Basque.

Concernant l’itinérance, le sujet a soulevé les passions et de bons échanges entre les candidats. Jacques Pelletier croit pour sa part que le problème dépasse largement les compétences de Saguenay, et que la solution est ailleurs.

Pointes de plumes journalistiques

• Les questions des étudiants, qu’on annonçait dans le programme de la soirée, étaient finalement deux questions rédigées à l’avance, formulées par un groupe en sciences politiques et lues au micro par l’animateur Dominick Fortin. Il aurait été intéressant d’entendre ces questions par les étudiants eux-mêmes au micro…

• Suggestion à la CCISF: si l’expérience est répétée, peut-être allouer une période de  3 ou 4 questions aux entrepreneurs présents dans la salle? Ils étaient nombreux…Au mieux, en les choisissant au préalable, au hasard, parmi les membres?

• Croisée à la fin du débat, la présidente-directrice générale de la Chambre de commerce, Sandra Rossignol, nous a confié avoir eu chaud mais semblait satisfaite de l’exercice. Mentionnons que des petits problèmes de micros au départ du débat et d'éclairage ont peut-être alimenté « cette chaleur », mais qu'ils n'impliquaient pas les étudiants d'ATM en devoir. Puisqu'il est question de l'aspect technique, merci au Cégep de nous avoir accommodés au niveau technique, particulièrement à l'as Rémi Hould.