Lion Électrique se tourne vers la Loi sur les arrangements avec les créanciers des entreprises (LACC) pour tenter de s’entendre avec ses prêteurs et éviter de fermer ses portes avant les Fêtes.
Cette démarche pourra permettre au constructeur de poursuivre ses activités, tout en bénéficiant de la protection des tribunaux, afin de trouver un terrain d’entente avec ses créanciers.
Selon les informations de La Presse, la compagnie n’est pas en mesure de rembourser son prêt de 30 millions de la Caisse de dépôt et placement du Québec et de Finalta Capital. Lion Électrique est loin de s’entendre avec un syndicat banquier, n’étant pas en mesure de respecter les conditions de remboursement d’un prêt de 117 M$ US.
Cette protection met en jeu près de 200 M$ offerts par Québec et Ottawa, ainsi que d’autres institutions, telles que la CDPQ et le fond de solidarité FTQ. Afin d’éviter la catastrophe, l’entreprise d’électrification des transports était en négociation depuis le début décembre, avec des groupes d’investisseurs privés.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org