
L’ex-professeur accusé d’agression sexuelle, Ramzi Zarrougui, a témoigné mercredi de l’effet dévastateur des accusations envers lui. Celui qui devait encadrer les deux plaignantes en a profité pour clarifier les événements.
Selon lui, il ne se souvient pas des rencontres où il aurait agressé les deux étudiantes. Les accusations dont il fait l’objet tireraient leur origine selon lui d’un manque de compréhension et de lacunes en français de la première étudiante. Il lui aurait même dit qu’elle n’avait aucun niveau scientifique, ce qui aurait dégradé la relation entre les deux, à un point où l’étudiante serait devenue arrogante, selon l’ex-professeur.
Un mois avant le dépôt des plaintes, Ramzi Zarrougui aurait averti l’étudiante pour lui signaler qu’elle n’intégrerait jamais le marché du travail dû à son niveau, alors qu’il avait comparé les travaux de la dame avec des travaux d’une étudiante en baccalauréat, un niveau inférieur de l'étudiante tunisienne qui fait actuellement sa maîtrise. Il lui aurait laissé une dernière chance de se rattraper, mais elle n’aurait pas été en mesure de remettre un travail suffisant.
L’avocat de l’accusé, Me Luc Tourangeau, a procédé au contre-interrogatoire de la deuxième victime alléguée dans le dossier. Durant le contre-interrogatoire, son objectif était de démontrer que les deux étudiantes ont monté cette accusation de toutes pièces en raison des problèmes académiques qu’elles avaient. La défense a aussi fait entendre trois individus, tous collègues du professeur et tous avaient la même conclusion : Ramzi Zarrougui a toujours été respectueux avec ses étudiants et ses comparses.
Le témoignage de ce dernier reprenait d’ailleurs aujourd’hui. Il devrait traiter des accusations envers la deuxième victime. L’ex-professeur a ensuite l'obligation de se soumettre au contre-interrogatoire de la Couronne, représentée par Me Nicole Ouellet.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org