Selon une étude publiée mercredi par la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT), 10% des Québécois anglophones vivraient dans la pauvreté, contre 5,8% des Québécois francophones.
L’étude, qui plaide aussi pour l’augmentation des aides aux personnes en situation de pauvreté, laisse savoir parallèlement que 8,9% des anglophones seraient deux fois plus susceptibles de vivre sous le seuil de faible revenu (SFR), comparativement aux francophones, avec 4,5%. Ceux qui ont comme langue principale l’anglais auraient un revenu après impôt de 2800$ de moins que ceux qui parlent français, tandis que leur revenu issu de l’emploi afficherait un montant inférieur à 5200$.
Nicholas Salter, directeur de la Table ronde provinciale sur l’emploi, a expliqué au Journal de Québec qu’il faut exploiter le plein potentiel de la main-d’œuvre, ce qui inclut les Québécois anglophones, si l’on désire remédier à la pénurie de main-d’œuvre sur le marché. L’organisme recommande d’autre part de développer des programmes ciblés pour les groupes anglophones et l’amélioration des dispositifs de formation en langue française.
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