Les dernières propositions gouvernementales à la FIQ ne sont que de la poudre aux yeux, estime l’organisation syndicale. En conséquence, elle demandera à ses membres de refuser de faire des heures supplémentaires à partir du 19 septembre.
La fédération syndicale, qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, répond ainsi à la nouvelle proposition du Conseil du trésor présentée jeudi. La FIQ avait alors dit prendre le temps de l’analyser avant de la commenter. Le recours à ce moyen de pression, déjà utilisé en 2019, aurait des conséquences importantes sur le réseau de la santé, vu l’importance stratégique des infirmières.
Malgré cela, la mobilité exigée des infirmières est toujours au centre du litige entre Québec et la Fédération interprofessionnelle de la santé. Selon la FIQ, dans sa proposition de jeudi, Québec exige encore davantage de flexibilité de la part de ses membres. Or, c’est pour cette raison que les membres avaient rejeté l’entente de principe qui était intervenue avec Québec, et ce, dans une proportion de 61 %.
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