La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) a confirmé que la situation en lien avec les feux de forêt a été une nuisance pour la lutte contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette.
En raison des brasiers qui faisaient rage dans les forêts québécoises, le programme 2023 de la SOPFIM n’a pas pu être complété par les équipes présentes sur le terrain.
Les prévisions d'arrosage d’insecticide à partir des bases de Dolbeau-Mistassini et de Saint-Honoré étaient de 128 000 hectares de forêt, alors que seulement 22 % des travaux à Dolbeau-Mistassini et 71 % à Saint-Honoré ont été réalisés.
Les raisons de ce faible taux sont l’espace sur les tarmacs et dans l’espace aérien qui étaient réquisitionnés par la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), ainsi que le prêt d’une vingtaine de personnes et des avions de repérage pour combattre les incendies.
Selon Radio-Canada, la fumée des incendies pourrait cependant être un allié naturel de la SOPFIM, alors qu’au moment où la chenille devient un papillon, elle s’oriente avec la lumière du soleil, mais avec le smog et la fumée, il y avait moins de luminosité. Il s’agit cependant d’une théorie de la SOPFIM qui pourrait être confirmée à l’automne avec les travaux d’échantillonnage et le survol aérien des colonies d’insectes.
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