Comment se déroule la saison des cueillettes de petits fruits au Saguenay-Lac-Saint-Jean? La réponse varie de ferme en ferme.
Du côté de la Ferme Ruisseau des Chasseurs de Jonquière, la fille du propriétaire, Amélie Blackburn, a expliqué au Réveil que la cueillette des framboises a pu débuter dix jours à l’avance par rapport à l’an dernier. Normalement, l’activité débute vers le 20-25 juillet, et cette année, les plants étaient prêts dès le 12 juillet.
Elle explique cette situation à l'arrivée hâtive du printemps, des plus doux, ainsi qu’à la fonte rapide de la neige. Autre bonne nouvelle, il s’agit de la première année depuis quatre ans où la ferme dispose de suffisamment de main-d'œuvre. Chaque année, 2 000 nouveaux plants de framboises sont plantés à la ferme et Amélie invite toute la population à venir profiter de l’autocueillette florissante de cette année.
Améliorations pour la Ferme des Vaillancourt
Du côté de la ferme des Vaillancourt de Chicoutimi, le propriétaire Jacques Vaillancourt a affirmé que la saison des fraises, qui a débuté le 27 juin dernier, touche à sa fin. Il est donc en mesure d'affirmer que cette saison s’est beaucoup mieux déroulée que l’an dernier grâce aux pluies abondantes qui ont favorisé la pousse. En comparaison à l’année dernière, le propriétaire affirme avoir augmenté de 15 % ses ventes cette année.
Inquiétude à la Ferme du Ruisseau
Finalement, pour la Ferme du Ruisseau à Saint-Fulgence, le propriétaire Gilbert Turcotte affirme vivre une année des plus difficiles. Selon lui, la saison des fraises et des framboises a mal débuté en raison de la gelée de cet hiver ainsi que du temps très chaud que nous avons vécu par la suite. Il affirme avoir produit beaucoup moins de fruits que l’an passé, mais qu’au moins cette année il est parvenu à les ramasser. L'an dernier, cela lui avait été impossible dû aux innombrables orages et au mauvais temps constant.
Aussi, la main-d'œuvre est un enjeu important. « Avant, c’était déjà difficile le recrutement de la main-d'œuvre. Aujourd'hui, il y a du travail partout et une pénurie d’employés, alors les champs, évidemment qu’on n’y échappe pas. » L’année dernière, monsieur Turcotte a vu ses ventes diminuer d’environ 50 % et cette année, il s’attend au même résultat.
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