L’usine de Rio Tinto d’Arvida inquiète par l'impressionnante quantité de contaminants rejetés dans l’air, l’usine étant qualifiée dans un reportage de Radio-Canada comme “l’aluminerie la plus polluante au pays”.
Le voisinage respirant ces résidus, des actions concrètes sont exigées pour corriger la situation urgente qui pourrait perdurer encore longtemps, Rio Tinto envisageant de garder ouverte son usine après 2025 pour sauvegarder les emplois. Précisons que selon le reportage télévisé, l’usine rejette jusqu’à 25 fois plus de substances toxiques dans l’air qu’une aluminerie moderne.
La ministre Andrée Laforest refuse pour l’instant d’écarter définitivement l'idée de reconduire après 2025 l'attestation ministérielle qui permet à Rio Tinto d'émettre plus de fluorure et de particules dans l'environnement. Bien qu’il n'existe aucune étude spécifique sur les émissions de l'aluminerie Arvida, les effets nocifs des types de contaminants qu'elle rejette sont largement reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Santé Canada et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, se porte à la défense du travail de son ministère et de Rio Tinto dans le dossier des rejets atmosphériques de l'aluminerie d'Arvida. Par le biais d'un courriel expédié à Radio-Canada, le ministre ajoute que son ministère agira s'il constate un dépassement de ces normes afin de faire respecter la loi.
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