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Récemment, un sondage SOM-Le Soleil, nous apprenait que les Québécois s’intéressaient davantage à la politique américaine qu’à la politique canadienne. Les derniers commentaires qui m’ont été adressés à la suite de la publication de mes dernières chroniques concernant la candidate Kamala Harris me le confirment.
Il va sans dire que les déclarations incendiaires du candidat Donald Trump y sont pour quelque chose. Son dérapage constitue un virement complet d’approche politique qu’aucun programme des sciences politiques n’avait prévu.
L’argument économique
De toute évidence, on va devoir s’y habituer parce que Trump fait des émules partout au Canada et au Québec. On le voit à Ottawa avec Pierre Poilievre et au Québec avec Éric Duhaime. Pour tous ces conservateurs, le cheval de bataille pour obtenir la faveur populaire touche l’économie, l’équilibre budgétaire et la baisse des taxes, mais pas toujours avec rigueur.
Si ces arguments peuvent mener jusqu’au pouvoir, ils ne constituent pas une recette infaillible pour soutenir une meilleure croissance économique d’un pays. Deux professeurs de l’université de Princeton en ont fait la preuve.
Mythe démoli
Les économistes Allan Blinder et Mark Watson, enseignant à Princeton, ont voulu vérifier si, aux États-Unis, la supériorité économique prétendue des républicains se vérifie à travers les mandats des différents partis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une étonnante révélation transpirait des résultats. Les chercheurs ont constaté que la croissance économique est presque deux fois plus forte lorsque c’est un démocrate qui est à la Maison-Blanche, démantelant le mythe de la supériorité économique des républicains.
Le journal le Devoir souligne que cette étude a refait surface lorsqu’il y a trois ans, le New York Time a repris l’analyse des professeurs de Princeton en y ajoutant le bilan de Donald Trump. Depuis 1948, en termes de création d’emplois, les six premiers rangs étaient occupés par des présidents démocrates et la 14e et dernière place appartenait à Trump.
Comparaison
Si les Canadiens s’intéressent autant à la politique américaine, c’est qu’on en dépend presque autant qu’eux. Un peu plus de 70% de nos exportations vont aux États-Unis, ce que déplore le président d’Investissement Québec international, Hubert Bolduc, qui fait campagne pour inciter les entrepreneurs québécois à se diversifier, entre autres en regardant davantage en Europe et en Afrique.
Chez nous, Rio Tinto comme Résolu exportent en grande partie chez nos voisins du Sud. Peu importe celui ou celle que les Américains porteront au pouvoir, il y a bien peu de chances que leur politique protectionniste change de façon drastique. Il n’y a pas que Trump et ses républicains qui misent sur ce renfermement. Les démocrates aussi hélas!
Rappelons que l’IRA, (l’Inflation réduction act) mis de l’avant par Biden vise aussi à réduire les importations au profit d’une production locale. Il s’agit d’une autre forme de protectionnisme qui fait grimper le prix de nos produits et provoque une poussée inflationniste.
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