Le projet GNL Québec, qu’on croyait mort et enterré, semble devenir un enjeu durant la campagne électorale provinciale de 2022, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
C’est ce que le ministre de l’Économie du gouvernement Legault, Pierre Fitzgibbon, aurait mentionné à plusieurs sources en privé que son gouvernement regardait pour reconsidérer le projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel de GNL Québec à Saguenay.
De son côté, le premier ministre du Québec a rapidement fermé la porte au retour de cet important projet économique, mais il a cependant rappelé que la Coalition Avenir Québec (CAQ) va appuyer l’exportation d’hydrogène vert en Allemagne.
Du côté du chef du Parti Conservateur du Québec, Éric Duhaime tient mordicus à mettre sur pied ce projet, malgré la rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).
Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant d’obtenir une réaction du candidat dans Chicoutimi pour Québec Solidaire, Adrien Guibert-Barthez:
« En environnement, on ne peut pas faire confiance à François Legault : il a promis qu’il ne ferait pas GNL et au jour 4 de la campagne, on apprend qu’il a envoyé son ministre préféré relancer le projet. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean est passé à un autre dossier. Nous voulons bâtir l’économie régionale sur des initiatives vertes et durables, pas sur des projets d’énergie fossiles du passé. Dans un contexte où nous avons de moins en moins d’électricité disponible, le choix que nous devons faire, c’est plutôt de dire oui aux projets comme celui que Rio Tinto Alcan propose, Élysis. Nous devons dire oui aux projets carboneutres et non aux projets de gaz fossile qui n’amènent pas de retombées à long terme pour la région et qui détruisent notre planète ».
Francois Legault a conclu sa réponse en soulignant qu’il y avait eu des discussions dans le cadre de la venue du chancelier allemand, Olaf Scholz au Canada, mais que sa position n’avait pas changé.
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