Une des plaques tournantes du commerce québécois est actuellement paralysée par un lock-out. Les 1 200 débardeurs du port de Montréal ont effectivement rejeté les dernières offres finales et globales de l’employeur, dans une proportion de 99,7 %.
Les débardeurs, qui sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2023, réclament notamment les mêmes conditions qui ont été offertes aux ports de Vancouver et Halifax. Le syndicat des débardeurs mentionne que l’employeur agit en “intimidateur”, qu’il ne respecte pas leur droit constitutionnel de négocier collectivement, en plus du fait qu’aucun aspect de leur offre ne correspond aux demandes du syndicat.
Les conséquences du lock-out pourraient donc se faire sentir dans plusieurs sphères économiques, chaque journée perdue étant estimée à environ 90 M $ pour notre économie. D’importants délais sont donc à prévoir dans plusieurs chaînes d’approvisionnements pour les consommateurs.
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