
En pleine semaine du soutien scolaire, la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), accompagné des syndicats régionaux de personnels de soutien, se sont rassemblés à la Saguenéenne ce 25 septembre pour dénoncer la situation actuelle dans le réseau de l’éducation.
Selon les multiples syndicats présents, soit le syndicat régional des employé(e)s de soutien (SRES-CSQ), le Syndicat du personnel de soutien scolaire de Jonquière (SPSSJ-CSQ) et le Syndicat du personnel de soutien scolaire du Pays-des-Bleuets (SPSSPB-CSQ), une valorisation de la profession et du travail main dans la main avec le personnel de soutien des multiples centres de services scolaires (CSS) du Québec permettrait une meilleure collaboration avec les travailleurs et le gouvernement. Selon le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost, trois axes existent pour améliorer la situation. La première, un retour monétaire, permettrait au réseau des travailleurs de soutien de respirer.
La seconde servirait à régler la violence vécue par les différents travailleurs du réseau lorsqu’ils interviennent avec des élèves ayant des difficultés. Selon Éric Pronovost, régler ce problème enlèverait du stress à une bonne partie du personnel. Il précise toutefois que le vouvoiement, qui entrera en place dès le mois de janvier, ne changera rien à la situation actuelle.
Le troisième et dernier axe proposé par M. Pronovost est lié à la pénurie de main-d’œuvre. Selon lui, la précarité présente dans le réseau pourrait disparaître si le ministère de l’Éducation supprime le gel d’embauche et ajoute de l’argent et des heures à des employés pouvant en prendre.
Mentionnons qu’entre le mois de mai dernier et le mois de septembre, les différents CSS de la région ont perdu 118 postes de technicien en éducation spécialisée et que depuis 2018, 42 000 personnes travaillant dans le soutien scolaire ont démissionné dû à la situation du réseau.
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