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C’est confirmé, les administrateurs de la Société de transport du Saguenay ont omis de vérifier le contrat de travail de leur directeur général avant de le congédier. Parce que c’est écrit noir sur blanc dans le contrat de Jean-Luc Roberge, obtenu par Le Quotidien, via l’accès à l’information : « si ni l’une ou l’autre des parties ne demande pas de modification trois mois avant l’expiration de l’entente, le contrat du dg est automatiquement renouvelé pour cinq ans ». Avec le résultat que la STS doit continuer à assumer le plein salaire de M. Roberge pour les cinq prochaines années.
Cette semaine aussi, on apprend que la directrice générale du Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay, Chantale Cyr, est de nouveau suspendue… avec solde. Il s’agit bien de la même directrice générale qu’on avait congédiée il y a plus d’un an, avant que la Cour intervienne pour taper sur les doigts des administrateurs et leur signifier qu’il s’agissait là d’un congédiement illégal. Avec comme résultat qu’on a dû débourser des centaines de milliers de dollars pour rembourser les salaires perdus par madame Cyr en plus des frais juridiques qui, comme tout le monde le sait, dépassent souvent l’objet même de la poursuite.
Et comme si ça ne suffisait pas, le procès-verbal d’une séance extraordinaire du comité exécutif de la ville de Saguenay, tenu le 2 mars dernier, nous apprend qu’on veut faire une enquête à propos du travail du directeur général de la ville. Par résolution, on a confié à Me Alexandre Rousseau un mandat de diagnostic et d’accompagnement du directeur général de la ville. Selon la mairesse, Julie Dufour, il semble que le dg, Jean-François Boivin aurait besoin d’accompagnement pour optimiser les ressources de la ville. La mairesse voudrait remplacer son dg qu’elle n’agirait pas autrement.
Et Le Quotidien nous apprenait à ce sujet que le dg, à qui on ne peut rien reprocher de répréhensible, possède un contrat blindé de telle sorte que si on voulait le tabletter, on devra continuer à lui payer son salaire de 200 000$ aussi longtemps qu’il ne mettra pas fin à l’entente.
Ingénieur de profession, M. Boivin avait été choisi en 2007 par une firme d’experts, sous l’administration Jean Tremblay, pour une refonte complète de la structure organisationnelle après cinq ans de fusion. Il travaillait déjà pour la ville de Saguenay dans le secteur des immeubles.
Les spécialistes de la firme Raymond Chabot Grant Thornton l’avaient désigné comme l’homme de la situation pour la réorganisation du travail pour l’ensemble des activités de la ville. Il a scrupuleusement rempli son mandat en majorant l’efficacité et en réduisant les dépenses. Ce qui a permis de réaliser des grands projets comme les barrages d’hydroélectricité, les installations d’accueil des bateaux de croisières, le développement des parcs industriels et la réalisation des plans d’action souvent imposés par Québec.
Alors pourquoi se priver d’une expertise de cette valeur sous prétexte qu’il a besoin d’accompagnement pour livrer la marchandise? Combien cette décision va-t-elle encore coûter aux contribuables?
Le panier des fonds public est percé. Des millions de dollars qui pourraient bonifier la vie des citoyens servent à défrayer des erreurs administratives évitables. Les responsables, politiciens ou fonctionnaires, sont redevables aux payeurs de taxes. Mais ces derniers ont aussi leur part de responsabilité parce qu’ils choisissent leurs représentants. Les mêmes qui, une fois élus, ne cessent de répéter que leur organisation manque de ressources financières. À voir à quoi elles servent on peut s’interroger sur le bien-fondé de leur discours.
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