La nouvelle stratégie nationale en sécurité routière de 180 millions de dollars, dévoilée hier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a positivement fait réagir les élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean, même si des questions demeurent.

Les questions qui ressortent concerne entre autres les ressources policières qui pourront appliquer l’entièreté les 47 nouvelles mesures comprises dans le plan d’action, afin d’améliorer la sécurité sur les routes. Selon Sylvie Beaumont, mairesse d’Alma, le gouvernement devra assurer d’avoir les effectifs nécessaires, alors que l’on parle présentement de coupures de ressources au niveau de la SQ, ce qu’elle trouve inquiétant. Du côté de Saguenay, Kevin Armstrong, le président de la Commission de la sécurité publique, se dit plutôt satisfait. Cependant, il admet que plusieurs zones grises restent à définir avec Québec, notamment en ce qui a trait au financement des infrastructures.

Rappelons que la ministre prévoit notamment hausser la valeur des constats d’infraction aux usagers de la route lorsque ceux-ci commettent une infraction à l’égard d’un piéton ou d’un cycliste. Le gouvernement veut aussi rendre obligatoire l’imposition d’une vitesse maximale de 30 km à l’heure dans toutes les zones scolaires, et souhaite augmenter le nombre de radars photo plus modernes sur le réseau routier.