C'est cette fin de semaine que se tenait la toute première édition du festival Festirang, qui se déroulait à Jonquière Nord. Le président du Comité des loisirs de Jonquière Nord, Maxim Côté-Villeneuve, espérait que le public soit au rendez-vous pour ces deux jours de festivités à l’essai.
« On voulait faire une formule spectacle, un peu comme Kénogami en Fête, moins les artisans et les kiosques, puisqu’il s’agissait de notre première édition. On voulait faire les choses bien, et prendre le temps de les faire comme il le faut. Ça fait presque 56 ou 57 ans que le Comité des loisirs est en fonction, mais c’est la première fois qu’on entreprenait un travail d’une telle ampleur pour un festival de musique », mentionne le président en entrevue téléphonique avec Le Réveil.
L’engouement autour du Carnaval de Jonquière Nord, qui se répète tous les mois de février depuis longtemps déjà, a aussi incité Maxim Côté-Villeneuve et les bénévoles à plancher vers l’organisation de quelque chose d’autre cette année, pour boucler la saison estivale.
« Le Carnaval commence à avoir une bonne réputation et on a un bon taux de participation toutes les années. On voulait un événement de la même ampleur, mais à la fin de l’été. C’est qu’on ne voulait pas empiéter sur les autres festivals non plus », ajoute-t-il. Par ailleurs, les trois quarts du financement utilisé habituellement pour le Carnaval ont servi cette fois-ci à concevoir le Festirang. L’appui du conseiller municipal Claude Bouchard et du député jonquiérois Yannick Gagnon a aussi été grandement apprécié.
Une programmation à saveur country
Le Festirang accueillait des artistes et groupes aux sonorités country au cours des deux journées. Des jeux gonflables et activités diverses pour la famille ont aussi eu lieu. Maxim Côté-Villeneuve n’avait pas prévu le travail qu’allait imposer la préparation d’un festival de musique. « Avec le Carnaval, c’est comme chausser de vieilles bottines, et même s’il y a des imprévus, on sait qu’on sera en mesure de les gérer. Avec le Festirang, on entrait dans l’inconnu juste en approchait des artistes de renom, des techniciens de son, la gestion des entractes. »
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