Le CPE Le Jardin de Robi et l’Association patronale des CPE et BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean (APCPE) déplorent qu’à l’arrivée du temps des Fêtes et qu’après neuf semaines de grève, le Syndicat des travailleuses en CPE affilié à la CSN n’accepte toujours pas de discuter du réaménagement des 30 minutes payées pour la période de repas, seul sujet en suspend dans la négociation des parties.

Alors que les enfants et leurs parents sont privés de leur service de garde depuis le 21 octobre dernier par suite de la décision des travailleuses d’exercer la grève, aucune ouverture à la discussion n’est exprimée par le syndicat. Cette grève est pourtant lourde de conséquences pour les utilisateurs des services du CPE et pour la population de Roberval en général, alors que les enfants n’ont plus de contact avec leurs amis et ne bénéficient plus des moyens pédagogiques habituellement mis à leur disposition.

Les parents, eux, sont privés de ce service essentiel et, dans certains cas, de la possibilité d’exécuter leur travail ou d’opérer leur entreprise. La présidente de l’APCPE, Suzanne Julien, invite le syndicat à faire preuve d’ouverture pour venir négocier le réaménagement de la période de repas payée. La partie patronale réaffirme sa volonté de parvenir à une entente qui respecte à la fois les travailleuses du CPE et sa mission.