Dans une lettre parue ce samedi, le cardinal Marc Ouellet dit n’avoir « rien à cacher », en lien avec des allégations d’inconduite sexuelle de la part d’une deuxième femme, dont l’archidiocèse de Québec a appris l’existence en 2020. L’instance religieuse a confirmé l’information vendredi.
Le cardinal Ouellet nie « tout comportement répréhensible », mentionnant avoir pleinement collaboré à l’enquête menée sur cette seconde plainte.
« Je n’ai rien à cacher et ai agi en toute transparence dans le cadre de ce processus », explique l’ancien archevêque.
La revue catholique française Golias Hebdo dévoilait jeudi l’existence de Marie, la deuxième femme à porter plainte contre le Cardinal Ouellet pour des faits qui remonteraient à 2008 et 2009.
La première plaignante, Paméla Groleau, a dévoilé son identité la semaine dernière. Celle qui était connue jusqu'alors sous le nom de « Mme F », fait partie d’une vaste action collective de 139 plaignantes qui accusent des dizaines de prêtres d’agression sexuelles.
Le prélat nie catégoriquement avoir agressé Mme Groleau. Ce dernier a déposé contre cette dernière, il y a un mois, une poursuite de 100 000 $ pour diffamation.
Jusqu’à présent, deux femmes ont dénoncé des gestes déplacés de la part du cardinal Ouellet. Le Vatican n’a retenu aucune des accusations provenant des deux Québécoises.
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