À la suite d’une importante rencontre entre les élus politiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA) déplore qu’il n’y a pas de consensus dans la région sur l’importance d’une usine de remplacement des vieilles salles de cuves précuites.
Au courant de la journée du 29 mai dernier, une rencontre s’est tenue au Club de Golf de Chicoutimi, entre les principaux élus de la région à la demande des députés de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Selon le syndicat, la fin de vie utile de l’usine est prévue et annoncée pour la prochaine année, alors que des centaines de travailleurs ainsi que leur famille dépendent de ces emplois et des milliers d’autres emplois indirects.
« À ce jour, aucune annonce officielle concernant une prolongation de l’Usine pilote AP-60 n’a été faite. Une vision a bel et bien été partagée lors du Sommet sur l’aluminium 2023 apportant un vent d’optimisme avec elle. Cependant, Rio Tinto n’a toujours rien confirmé, n’a toujours rien annoncé et n’a toujours rien livré des projets d’avenir attendus pour le Complexe Jonquière, bien que certains travaux de nettoyage soient visibles sur le site », a indiqué le syndicat par voie de communiqué.
Le Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA) estime qu’il est temps d’avoir un consensus régional sur cet enjeu, alors que le message mérite d’être livré et martelé par l’ensemble des acteurs régionaux.
«Il est plus que temps que Rio Tinto passe de la parole aux actes. La région y a droit, les travailleurs y ont droit et l’environnement a aussi droit à une usine moins polluante qui respecte les normes environneme
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