Marie-Lyne Pearson avait consulté à neuf reprises le Centre de renseignement policier du Québec (CRPQ) à des fins personnelles, et pour celles de son conjoint, entre le 21 août 2020 et le 16 février 2021.
Ayant maintenant un casier judiciaire, Mme Pearson implore la juge de la Cour supérieure, Manon Lavoie, de changer la sentence rendue par le juge Pierre Lortie en février dernier. La policière demande l’absolution inconditionnelle afin de pouvoir continuer d'exercer ses fonctions au sein du Service de police de Saguenay (SPS), ce qui serait impossible si la sentence actuelle est maintenue.
En d'autres termes, Alexandre Morency, le procureur aux poursuites criminelles et pénales est d'accord avec la décision du juge Lortie, qui a absous des policiers dans le passé pour avoir consulté une base de données policière à des fins personnelles, mais estime que l'appelante n'a pas agi de manière ponctuelle et irréfléchie.
En examinant des décisions précédentes, le procureur pense que la peine prononcée n'est pas trop sévère compte tenu des circonstances et qu'il n'est pas nécessaire de faire appel, car il est important que la population ait une confiance totale envers les policiers. Quant à elle, la juge Manon Lavoie prendra sa décision après délibération et la rendra dès que possible.
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