Depuis le 19 juillet, les amateurs de sensations fortes peuvent vivre une nouvelle expérience unique dans la région à Saint-Félix-d’Otis. Une tyrolienne à virages d’un kilomètre de longueur est maintenant accessible sur le site de la Nouvelle-France.

La grande traverse, c’est le nom officiel qu’on lui a donné, se fait à travers les sous-bois. La descente du haut des airs vers les bâtiments du 17^e siècle ainsi que le fjord du Saguenay donne ainsi une vue imprenable. Les administrateurs du site auraient bien aimé que cette tyrolienne soit opérationnelle quand la saison a commencé le 31 mai dernier. Ils ont cependant dû patienter et faire des tests afin de s’assurer qu’elle soit sécuritaire.

Mais cette attente valait la peine selon le maire de Saint-Félix-d’Otis, Pierre Deslauriers. Les premières personnes qui ont pu l’utiliser ont été ravies selon lui. « Les privilégiés qui ont déjà pu faire un essai de la tyrolienne disent que c’est une expérience hors du commun. Ils ont eu beaucoup de plaisirs et ont vraiment été épatés. »

Cette installation et les 13 autres bâtiments historiques racontant la vie des premiers colons qui ont été intégrés au décor ont nécessité des investissements d’environ 3M$.

Beaucoup de visiteurs

Depuis sa réouverture avec ces nouveaux attraits, le maire ajoute que le site a reçu beaucoup de visiteurs. Pierre Deslauriers estime que l’objectif d’en recevoir au moins 15 000 d’ici le 25 août devrait être atteint. « On a connu un très bon début de saison. Et il y a maintenant beaucoup d’achalandage. C’est au-delà de nos attentes. On est bien parti pour atteindre notre objectif et les croisiéristes vont s’ajouter durant l’automne. »

De son côté, le directeur des communications et du marketing du site, Danny Desbiens, souligne que le site touristique accueille trois types de clientèle. « Il y a la clientèle régionale, provinciale et européenne. Il y a beaucoup de gens de l'extérieur et des Français qui viennent nous voir, mais la belle surprise qu’on a eue, c’est le retour de la clientèle régionale. Quand on leur demande d’où ils viennent, beaucoup de visiteurs nous disent Chicoutimi, Jonquière, Roberval ou Alma. On est très contents de voir les gens de la région revenir au site. »

Ce dernier est aussi très satisfait de la nouvelle équipe d’une quinzaine de guides-animateurs qu’il a formé pour accueillir et informer ces visiteurs.

«Les personnages qu’ils incarnent dans les bâtiments et ailleurs, par exemple l’aubergiste et la fille à marier, donnent beaucoup de couleurs au site. Les visiteurs sont plongés dans le 17^e siècle. Ils apprennent des choses souvent méconnues sur la vie quotidienne à cette époque et ils repartent avec le sourire. »