Radio-Canada révèle que plusieurs hauts gradés du quartier général de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ne possèdent pas les compétences linguistiques en français requises pour leurs postes, malgré les exigences officielles. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l'utilisation prédominante de l'anglais au sein de la GRC, même si le commissaire est un Québécois dont la langue maternelle est le français.
Au moins une demi-douzaine de hauts gradés à Ottawa sont concernés, mais la GRC ne peut pas préciser le nombre exact en raison de politiques de confidentialité. Cette révélation a généré des critiques à l'encontre de la GRC, qui assure des services de police essentiels dans huit provinces et mène des enquêtes fédérales.
La GRC admet les lacunes en matière de bilinguisme et prévoit un programme à long terme pour améliorer les compétences linguistiques de ses officiers, y compris la francisation. Actuellement, seuls les francophones parmi les recrues reçoivent des cours de langue pendant leur formation en Saskatchewan, mais des cours de français pour les anglophones sont envisagés pour l'avenir, selon Nadine Huggins, responsable des ressources humaines de la GRC.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org