Les conclusions d’une étude menée par la chercheuse en éducation de l’Université de Sherbrooke, Caroline Fitzpatrick tendent à démontrer que le fait pour des enfants qui sont devant un écran pour calmer leurs émotions pourrait être nuisible.
L’observation de 315 enfants de la Nouvelle-Écosse a permis de voir que « chaque heure passée devant un écran à trois ans et demi augmente les manifestations de colère un an plus tard ».
Au niveau statistique, la moitié des familles qui participent à l’étude gagnent plus de 100 000 $ par année et 80 % sont mariés, alors que la moyenne d’âge des parents est de 35 ans.
Les raisons de ces conséquences, selon madame Fitzpatrick? « Les enfants doivent développer des manières de gérer eux-mêmes leurs émotions. Si on leur donne des jeux, de quoi dessiner, c’est créatif, ça les aide à développer cette capacité. Et le temps d’écran, à la base, peut remplacer des activités plus créatrices, notamment celles qui ont recours à l’imagination ».
Même si les chercheurs ont tenté le plus possible de réduire l’influence de la pandémie de COVID-19 dans la recherche, en effectuant plusieurs vérifications pour en éliminer l’influence, il demeure qu’elle a eu une certaine incidence sur les résultats.
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