La Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ) est montrée du doigt dans un rapport accablant, ou elle est blâmée pour un manque de suivi envers un adolescent de Mashteuiatsh, ainsi que l’incapacité à offrir des soins de santé ordonnés en 2018. Plusieurs recommandations sont émises dans le rapport présenté en avril dernier.
Selon le Quotidien, un proche du jeune homme raconte que ses parents ont demandé de l’aide pour mieux l’encadrer et l’accompagner. Il était alors âgé de 15 ans. Cette requête a été faite en 2017, alors que le garçon habitait avec ses grands-parents. La DPJ a ouvert un dossier et la situation s’est dégradée. Ses grands-parents se sont épuisés et ils n’ont jamais eu de soutien.
Une affirmation validée par la Commission, qui conclut qu’entre avril 2019 et avril 2020, aucune aide éducative n’a été offerte au jeune, que l’intensité du suivi social a été non conforme à la loi et qu’aucune démarche n’a été entreprise pour qu’il bénéficie d’une évaluation en neuropsychologie.
Ce sont finalement des membres de la famille qui ont finalement trouvé un professionnel, trois ans après la première démarche. L’enfant a alors reçu un diagnostic de trouble du déficit de l’attention (TDA) élevé. L’adolescent de Mashteuiatsh a fait deux séjours en centre de réadaptation au fil de ces années.
La Commission s’est intéressée à un passage traumatisant pour le jeune homme, qui avait été placé en isolement. En ce sens, la Commission soumet plusieurs recommandations. La victime ne compte pas en rester là et entend entamer des poursuites judiciaires.
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