Les membres de l’organisme L.A.S.T.U.S.E se sont rassemblés ce lundi, devant les bureaux du député jonquiérois Yannick Gagnon, afin de dénoncer les impacts de la réforme 71 adoptée en septembre 2024 et déposée par la ministre Chantal Rouleau. 

Le projet de loi entend, plus précisément, remplacer les notions de contraintes à l’emploi par des notions de contraintes à la santé, entre autres. Ce qui veut donc dire que l’âge en lui seul ne sera dorénavant plus un critère. Cette réforme est également financée par l’abolition d’une allocation de 166 $ donnée à certaines catégories de parents et à des personnes âgées de 58 ans et plus, ce que l’organisme déplore fortement, surtout à l’approche des Fêtes. Ce sont deux stagiaires de L.A.S.T.U.S.E et étudiantes au baccalauréat en travail social, Ariane Gagnon-Chouinard et Léa-Rose Bekhor-Talbot, qui sont les instigatrices de cette manifestation. Mme Gagnon Chouinard évoque d’ailleurs les raisons, plus en détails, qui ont mené à ce rassemblement. 

Ces coupes pourraient entrer en vigueur en janvier 2026 et toucheraient plusieurs catégories de personnes, comme les proches-aidants, les personnes agissant à titre de familles d’accueil et les personnes vivant des situations de violence conjugale. Environ 59 000 personnes par mois demandent ce soutien et les impacts sont considérables, souligne Mme Bekhor-Talbot.

Yannick Gagnon, étant présent, a pu s’entretenir avec les deux jeunes femmes après l’événement. À savoir qu’au Québec, ce sont plus de 42 801 familles qui ont recours à l’allocation pour contrainte temporaire à l’emploi en janvier 2025. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il s’agit de 1057 familles ou adultes.