Le Service de police de Saguenay (SPS) est revenu en après- midi mercredi sur l’intervention que des policiers ont mené lundi soir à la résidence située au coin des rues De Montfort et De Champlain à Kénogami.

Le SPS a d’abord mentionné que l’appel nécessitant une intervention est entré vers 20 h 07, signalant une invasion de domicile en cours. Les premières informations recueillies indiquaient qu’il y aurait eu six individus à l’intérieur et des véhicules suspects à proximité. En raison du nombre de suspects évoqués, une intervention à risque élevé a rapidement été déployée comportant plusieurs équipes de policiers. Lorsque ces derniers arrivent sur le terrain vers 20 h 20, un périmètre à sécuriser est défini et l’enquête débute et se poursuivra jusque vers 22 h 00.

Différentes résidences et des appartements ont été vérifiés et certains ont été évacués de manière préventive. Les policiers ont procédé à des vérifications de certaines résidences, notamment  celle où se déroulait un tournoi de bras de fer. Le Service de police de Saguenay a intercepté les occupants de deux véhicules puisque la description de ceux-ci correspondait aux informations reçues. Pour l’un d’eux, les occupants ont été menottés en raison de la nature de l’appel initial et de l’intervention à risque élevé. Le SPS précise que ces interceptions à risque élevé ont été exécutées selon les méthodes enseignées à l’École nationale de police du Québec.

Après ce déploiement et la sécurisation de la population, des lieux ainsi que des policiers, l’appel s’est avéré non fondé.  Le Service de police de Saguenay précise aussi qu’il n’a pas commis d’erreur d’adresse de résidence. Des vérifications ont été effectuées dans différentes demeures qui se trouvaient à l’intérieur du périmètre à sécuriser. Bien que l’appel se soit avéré non fondé, le SPS explique que l’intervention demeurait justifiée.

En réponse aux questions du 92,5 Ma Radio d’ici, suivant l'émission du communiqué, il n’est cependant pas précisé si le SPS adressera quelconque excuse aux gens sur qui il y a eu erreur sur la personne lors des mises en arrestations.