Tel que prévu, le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé mercredi l’importante révolution de son ministère, la mise sur pied de ce qui sera appelé Santé Québec.
La mise au monde du nouveau bébé implique des changements majeurs dans ce à quoi les québécois étaient habitués en termes de gestion médicale. Le volumineux projet de loi comporte 1 180 articles, dont 37 lois inhérentes qui seront modifiées.
Côté syndical, la création amène une fusion massive de 136 conventions collectives pour n’en créer que quatre, avec un seul employeur. Santé Québec s’appuie aussi sur une nouvelle mobilité de main d’oeuvre, permettant de passer d’un CIUSSS à l’autre, et soumet aux médecins spécialistes une plus grande obligation de prise en charge des patients.
Autres éléments à ne pas négliger: la mise en place d’un directeur par établissement médical et la création d’un poste de commissaire aux plaintes. Et tel qu’on pouvait s’y attendre, l’annonce de l’avènement de Santé Québec a provoqué beaucoup de réactions, tant au niveau médical que syndical. Les syndicats qualifient d’ailleurs d’excessive la centralisation.
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