Marc-Olivier Bergeron était un cambrioleur infatigable. D’août 2021 à septembre 2022, il a écumé remises, garages et chalets dans les districts de Roberval et d’Alma, volant tout ce qu’il pouvait trouver, même des jouets d’enfants, afin de les revendre pour jouer et payer sa consommation de stupéfiants.

Mais il s’est pris lui-même au piège le jour où il a volé une caméra de surveillance pour chasseur. Il a eu l’idée de l’installer sur son terrain sans se douter que celle-ci retransmettait les images à son propriétaire légitime. Ce dernier n’a eu qu’à aviser les policiers lorsque la caméra a capté le numéro de plaque du voleur quand il s’est stationné chez lui.

Munis d’un mandat de perquisition, les policiers ont donc débarqué chez lui pour y trouver une grande quantité de marchandise volée, mais Bergeron a aussi décidé de collaborer avec eux et a avoué même des crimes que les policiers n’auraient pas été en mesure de résoudre. Une grande partie du matériel volé a pu être restitué aux propriétaires légitimes.

Bergeron a été condamné lundi au Palais de justice de Roberval, à deux ans moins un jour de détention. Comme facteur aggravant, ce père au foyer emmenait parfois ses enfants avec lui et ils attendaient dans sa voiture quand il allait voler. La quantité de dossiers qu’il a réglés le 12 décembre au Palais de justice de Roberval a fait dire à la juge Boillat que « c’était le temps qu’on l’arrête ».