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Guerre de tarifs avec les États-Unis: Brunelle-Duceppe s’inquiète pour l’industrie forestière régionale 

Yohann Harvey Simard - Trium Médias - Journaliste de l’Initiative de journalisme local
22 février, 2025

Déjà en proie à une taxation abusive, voire illégale aux yeux de plusieurs, l’industrie du bois canadienne, dont le Saguenay-Lac-Saint-Jean est un joueur important, est d’autant plus dans l’eau chaude depuis l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis.  

C’est ce qu’affirme le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe. « Déjà, il y a des tarifs illégaux de 15 % qui font mal à l’industrie du bois. Or, l’industrie forestière, c’est le poumon économique de plein de régions au Québec. Il faut absolument la protéger. » La taxe supplémentaire de 25 % annoncée par le président américain ferait ainsi grimper à 35 % le tarif sur les exportations de bois d’œuvre canadien vers les États-Unis. 

Un programme d’accès aux liquidités demandé 

En août dernier, les États-Unis ont en effet augmenté les tarifs douaniers sur le bois d’oeuvre résineux en provenance du Canada, qui sont alors passés de 8,05 % à 14,54 %. Les producteurs canadiens de bois d’oeuvre ont déjà versé en tarifs douaniers aux États-Unis plus de 9 milliards $ (1,8 G pour le Québec), qui sont conservés en fiducie jusqu’à ce que ce différend soit résolu. 

En ce sens, le Bloc Québécois demande depuis l’automne 2024 qu’Ottawa mette en place un programme d’accès aux liquidités qui, advenant une autre hausse tarifaire, permettrait à tout le moins aux producteurs de bois canadiens d’avoir les liquidités nécessaires au maintien de leurs activités en attendant un retour à la normale.  

Par liquidités, le député fait référence aux 9 milliards $ bloqués à la frontière des États-Unis. « On sait qu’on va ravoir une partie de cet argent-là éventuellement parce qu’on sait qu’on va gagner devant les tribunaux. Donc, en attendant, ce qu’on veut, c’est que le gouvernement offre des garanties de prêts pour que les producteurs aient accès à ces liquidités-là tout de suite. Ça, ça viendrait casser les reins aux Américains. » 

Le projet de loi sur la gestion de l’offre mis aux oubliettes 

Par ailleurs, le processus d’adoption du projet de loi C-282 sur la gestion de l’offre a été court-circuité par la prorogation du Parlement demandée en janvier par le premier ministre Justin Trudeau. C’est qu’en cas de prorogation des travaux parlementaires, tous les projets de loi n’ayant pas reçu la sanction royale avant la prorogation disparaissent totalement de l’ordre du jour. Pour qu’ils puissent aller de l’avant, ils doivent être représentés à la session suivante comme s’ils n’avaient jamais vu le jour.  

Le projet de loi C-282 était porté par le Bloc Québécois. Son objectif était de protéger les secteurs soumis à la gestion de l’offre (le lait et ses produits dérivés, le poulet, le dindon et les œufs) en empêchant que ces secteurs puissent être utilisés comme monnaie d’échange dans le cadre de négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis.  

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