
La Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord (CCISF) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) se désolent de constater l'impasse actuelle entre Air Canada et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui conduira à un arrêt de travail dès le 16 août.
Faute d'une entente entre les deux parties, la CCISF et la FCCQ demandent au gouvernement fédéral d’intervenir rapidement en recourant à l’arbitrage exécutoire pour sortir de cette impasse et éviter les conséquences négatives qui seraient occasionnées par cet arrêt de travail.
Air Canada est le plus grand transporteur du Saguenay-Lac-Saint-Jean et représente une porte d’entrée importante pour les gens d’affaires de la région. Bien que les services d’Air Canada Express, opéré par Jazz, demeurent intacts, l'incidence d'une perturbation sur la clientèle affaires et touristique pour les voyageurs canadiens et internationaux sera majeur. Un arrêt de service, même temporaire, envoie un mauvais message dans un contexte où l'accès à la région par voies aériennes bat déjà de l'aile depuis plusieurs années.

Une grève des agents de bord d’Air Canada, en pleine saison touristique, aurait des impacts dévastateurs sur l’économie du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En plus de pénaliser les voyageurs de la région, de nombreuses entreprises comptent sur l’afflux de milliers de touristes internationaux tout au long du mois d’août. Les gens d’affaires ont également recours au transport aérien et particulièrement de la connexion avec Québec et Montréal dans leurs démarches de développement de marché. Une telle grève viendrait fragiliser l’environnement d’affaires stable que nous cherchons à promouvoir comme communauté et pourrait mettre en péril les projets d’investissements sur la table.
« Cela s’ajoute à l’instabilité économique qui pèse déjà sur nos entreprises : les revenus sont sous pression et les gens d’affaires n’ont aucune prévisibilité pour les prochains mois. Une telle grève serait la goutte de trop. Les nombreux conflits de travail des dernières années démontrent que nous avons, socialement, de la difficulté à régler nos différends avant d’atteindre le point de rupture. La Chambre de commerce et d’industrie de Saguenay–Le Fjord en appelle aux acteurs concernés pour qu’ils trouvent un terrain d’entente. À défaut, le gouvernement fédéral doit intervenir afin de faire entendre raison aux parties. L’économie doit primer en ces temps difficiles! » réclame Sandra Rossignol, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Fjord.
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