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Les douches d’eau froide se succèdent pour le gouvernement du Québec. Après les erreurs grossières de l’implantation d’un système informatique qui s’est transformé en puits sans fond, voici qu’on apprend que la maison-mère de Northvolt en Suède a déclaré faillite.
Bien sûr, les dirigeants de la filiale canadienne de Northvolt qui pilotent la construction d’une usine à Saint-Basile-le-Grand, en Montérégie, se sont faits rassurants en déclarant que la compagnie demeure toujours solvable en Amérique du Nord. Si leurs livres comptables démontrent en effet que leurs actifs demeurent supérieurs à leurs passifs, la reprise des travaux, prévue au printemps, dépend avant tout de l’intérêt que pourrait porter d’éventuels acquéreurs. Dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis, on est loin de s’attendre à ce que les investisseurs se bousculent pour reprendre les activités de Northvolt.
Investissements québécois
Dans la foulée de la transition énergétique, le gouvernement Legault a investi près d’un demi-milliard de dollars dans cette aventure en prêts, dont 200 millions sortis de notre bas de laine, la Caisse de dépôt du Québec. On a appris que la Caisse ne fait tellement pas confiance à la reprise des activités qu’elle aurait déjà rayé cette somme de ses livres comptables.
Ce projet de 7 milliards $ devait prendre forme, sur un terrain vague où s’étendent des milieux naturels. Un terrain acquis au coût de 220 millions $. En plus, le gouvernement de la CAQ, au grand dam de l’opposition, a accordé un bloc d’énergie de 354 mégawatts.
C’est ce bloc et un peu plus que demandait GNL Québec pour s’implanter dans le parc du port Saguenay. Un projet refusé par Québec parce qu’il ne répondait pas aux normes environnementales.
Pourtant, Northvolt a échappé aux procédures d’évaluation environnementale et a bénéficié de plus de 3 milliards de nos impôts, provinciaux et fédéraux. Ces deux poids deux mesures ramènent d’ailleurs GNL dans l’actualité en pleine guerre de tarifs.
La ministre Laforest aussi
La ministre des Affaires municipales et responsable de notre région, Andrée Laforest, a réagi récemment de façon positive au retour du projet de transformation du gaz naturel en gaz liquéfié à Grande-Anse. On devrait, selon elle, remettre le projet au goût du jour afin qu’il satisfasse toutes les conditions requises.
La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, a aussi réagi en expliquant que GNL devait modifier son projet de gazoduc, qui doit transporter le gaz naturel albertain du nord de l’Ontario jusqu’au port de Grande-Anse afin de répondre aux exigences du BAPE.
Le nouveau chef du Parti libéral canadien (et maintenant Premier ministre), Mark Carney, en a même fait mention dans son discours d’assermentation. Il est certain que les candidats aux élections fédérales trouveront ce projet dans la nomenclature des programmes de leur parti qu’ils auront à défendre très bientôt si on en croit les rumeurs. Une question s’impose : si GNL avait voulu s’installer en Montérégie, les embûches auraient-elles été les mêmes?
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org