Deux buts en l’espace de 52 secondes en milieu de troisième période ont permis aux Éperviers de Sorel de remporter le septième et ultime match de cette série par la marque de 4 à 3 sur les Marquis de Jonquière, qui avaient poussé la série à la limite après avoir perdu leurs trois premières rencontres.

Les Marquis ont débuté le match en lion, attaquant le filet adverse à profusion, mais à chaque fois, Philippe Desrosiers tenait le fort pour les Éperviers. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ouvrent la marque lors d’un avantage numérique. Gabryel Paquin-Boudreau décoche un lancer de la ligne bleue qui déjoue Alex Bureau. Sorel a donc ouvert la marque dans chacun des sept matchs de cette série.

Mais Jonquière va continuer d’attaquer et Simon-Claude Blackburn va créer l’égalité avec son troisième de la série. En deuxième, les visiteurs ne rateront pas leur deuxième occasion en avantage numérique. Marc-André Therrien voit la rondelle dévier sur lui sur un lancer de Jean-Simon Allard et tomber dans le filet pour donner les devants aux Jonquiérois.

En fin de deuxième, Gabryel Paquin-Boudreau crée l’égalité encore lors d’une attaque à cinq, sur un lancer de la ligne bleue. Jonquière va bénéficier d’un avantage de quatre minutes pour bâton élevé en fin d’engagement, mais sans parvenir à marquer.

Cette opportunité sans marquer va faire mal aux hommes de Bob Desjardins en troisième qui voient leurs adversaires marquer coup sur coup. Guillaume Beaudoin surprend Alex Bureau d’un tir de la pointe et Charles Tremblay surprend le cerbère jonquiérois d’un tir du poignet. Jonquière profite d’un avantage numérique en fin de rencontre pour jouer à 6 contre 4. Xavier Fillion profite d’une rondelle libre dans l’enclave pour réduire l’écart à 4-3. Malheureusement, Jonquière ne parviendra pas à niveler le pointage.

Manque de classe

Au son de la dernière sirène, le gardien Philippe Desrosiers a festoyé en visant le banc de Jonquière. Un peu surprenant pour le gardien nommé cerbère de l’année, mais qui n’a aucunement fait la différence dans cette série. Quand tu as besoin de rabaisser l'autre pour te montrer supérieur... on se garde une petite gêne?

De plus, durant la poignée de mains traditionnelle, Gabryel Paquin-Boudreau a poussé l’entraîneur-adjoint des Marquis, Jérémy Vigneault-Bélanger. N’en fallait pas plus pour que les esprits s’échauffent. 

Selon certaines personnes sur la glace, l’attaquant des Éperviers Alexandre Fortin ne se serait pas gêné pour narguer certains membres de l’équipe adverse, refusant même de serrer la main de l’entraîneur Desjardins. Pour un joueur qui arrive du gros calibre et n’a presque pas eu d’impact dans cette série (5 passes en 6 matchs)… on repassera. Mais bon, venant d’une équipe dirigée par un ancien joueur qui n’avait pas tant de respect pour son adversaire, on peut comprendre. Antoine Waked aurait également refusé de serrer la main de certains membres des Marquis. Bon ou mauvais gagnant?

Prochaine ronde

Les séries demi-finale vont débuter vendredi prochain alors que les Éperviers croiseront le fer avec l’équipe surprise, le National de Québec. L’autre affrontement se fera entre les Pétroliers de Laval et les 3L de Rivière-du-Loup. Il s’agira là d’une reprise de la demi-finale de l’an dernier.