Vendredi soir, l’élu républicain de Californie a finalement réussi à obtenir la présidence de la Chambre des représentants. En effet, 216 voix contre 212 se sont prononcées en faveur de McCarthy au 15e scrutin. L’adversaire de McCarthy chez les démocrates était le représentant de New York, Hakeem Jeffries.
Au 14e vote, le représentant républicain de la Floride Matt Gaetz ne voulait toujours pas céder et voter en faveur de McCarthy. Un échange musclé entre les deux républicains a eu lieu vers 22 h vendredi soir. L’ex-président des États-Unis, Donald Trump, a alors demandé à Gaetz de baisser pavillon et de voter en faveur de McCarthy.
Kevin McCarthy a dû faire une concession importante qui lui impose dorénavant une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il a dû invoquer une règle permettant à un seul représentant de réclamer en tout temps la tenue d’un vote pour démettre de ses fonctions le président de la Chambre.
Le relèvement du plafond de la dette aura éventuellement lieu en 2023. McCarthy a promis aux républicains extrémistes d’imposer des conditions au relèvement du plafond de la dette à d’importantes coupes dans les dépenses gouvernementales. S’il respecte sa promesse, les démocrates risquent de crier au loup, ce qui entraînerait le pays à un défaut de paiement, une première dans l’histoire des États-Unis. Un défaut de paiement pourrait entraîner une crise financière nationale et peut-être même internationale.
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