Dans une lettre adressée à la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, dont une copie est parvenue aux médias, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime demande à ce qu’elle fasse en sorte que le chef de la formation puisse continuer de pouvoir s’adresser aux représentants des médias à l’intérieur des murs du parlement, d’y disposer d’un bureau et d’être invité aux huis clos.

S’appuyant sur les 530,000 Québécois qui ont voté pour sa formation, et sur le fait que le PCQ est passé de 1,5% des votes en 2018 à près de 13% en 2022, la missive ajoute que les accommodements ne coûteront pas un sou aux contribuables et cette approche enverrait un signe positif que chaque vote compte au Québec.

Éric Duhaime termine sa lettre en ajoutant qu’il en va du respect de l’institution, de la promotion d'une saine démocratie et de la valorisation de chaque vote. Pour sa part, le chef du parti Québécois, Paul St-Piere Plamondon, se dit en accord avec les demandes du chef Duhaime. Les conservateurs devraient avoir accès à des ressources de l’Assemblée nationale même s’ils n’ont fait élire aucun député, croit le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon. 

«Même si nous ne sommes pas toujours d’accord avec le propos, un parti qui représente la voix de milliers de citoyens québécois doit être entendu et doit obtenir son espace à l’Assemblée nationale», a déclaré le chef péquiste dans un communiqué de presse. Au terme des négociations sur le temps de parole et le budget de fonctionnement des partis à l’Assemblée nationale, les péquistes sont d’ailleurs ressortis insatisfaits, accusant les autres formations politiques d’avoir été de mauvaise foi et de les avoir forcés à signer une «entente au rabais».