L’entente de principe intervenue avec Rio Tinto a été acceptée par sept des huit accréditations du Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA).

 Les travailleurs de l’usine de Laterrière l’ont rejetée avec un écart de seulement 0,5 %, soit 50,5 % des travailleurs ayant voté contre. Pourtant, pour le Complexe Jonquière, le contrat de travail a été accepté de justesse par certains employés et à l’unanimité par d’autres. Le président du SNEAA, Donat Pearson, a expliqué à 92,5 Ma radio d’ici que s'il y a renégociation, cela ne concernera dorénavant que l’usine de Laterrière.

"Essayer de renégocier, est -ce qu'il y a des trucs qui accrochent qu'on est capable de faire différemment? Il va falloir voir aussi quel mandat qu'on va avoir des membres et quel mandat que l'employeur a de la direction ! Présentement, on a des ententes de principes, donc ces ententes de principes là sont bonnes. Est -ce qu'on va négocier des choses qui touchent tout le monde, qui peuvent avoir un impact? Je ne suis pas capable de vous le dire. Si oui, on verra qu'est -ce qui en est. Mais présentement, si on va s'asseoir, ça va être pour renégocier les propres à l'usine naturelle."

Monsieur Pearson a précisé que les négociations ont mené à des avancées concernant les vacances et les horaires, ainsi qu'à l’embauche de personnel dans certains secteurs. Mis à part le Complexe Jonquière, où le vote POUR s’est joué à 58,15 %, les autres votes se sont maintenus entre 83,33 % et 100 %. Le président explique, ci-dessous, qu’il est encore trop tôt pour parler de date d’entente.

"La convention collective, prend fin en décembre 2024, présentement je n'ai pas de deadline, je ne sais même pas quand et où on va se rasseoir pour parler de tout ça, donc c'est un peu dur, on sait que la convention collective est bonne, on est en contrat de travail, on n'a pas de mandat de grèves, l'employeur n'a pas de possibilité de lockout, donc on est loin de tout ça, il va falloir avoir des discussions pour voir où ça va nous mener."