
À quelques heures d’un débrayage, Air Transat et le syndicat qui représente ses pilotes ont trouvé un terrain d’entente, évitant ainsi un conflit de travail. Il y aura néanmoins des inconvénients pour certains voyages, rapporte La Presse mercredi.
Rappelons que la grève devait être déclenchée dès 3h ce mercredi, ce pourquoi le transporteur aérien avait annulé 18 vols aux aéroports Montréal-Trudeau et Pearson de manière préventive. Pour les voyageurs touchés par ces imprévus, le mal est déjà fait. Mais pour les autres qui se demandaient s’ils allaient pouvoir retourner à la maison ou s’envoler pour leur destination, ils peuvent pousser un soupir de soulagement. La société mère d’Air Transat n’avait toutefois pas indiqué si d’autres perturbations étaient à prévoir d’ici à ce que les activités de l’entreprise retrouvent leur vitesse de croisière, alors que la période des Fêtes approche à grands pas.
Sur son site web, le transporteur soulignait que si les voyageurs n’avaient pas reçu de communication concernant l’annulation d’une réservation, celle-ci était maintenue. La convention collective des 750 pilotes d’Air Transat est échue depuis avril dernier. Signée en 2015, elle a été prolongée à deux reprises. La première fois lors de sa tentative infructueuse de mariage avec Air Canada et la seconde, au moment d’efforts visant à faire redécoller l’entreprise dans la foulée de la pandémie de COVID-19.
Ces négociations avec le syndicat des pilotes survenaient à un moment délicat pour Transat. Le transporteur traînait une dette à long terme de 384 millions au terme du troisième trimestre terminé le 31 juillet.
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