
Seul le quart (26%) des femmes ont contacté la police après avoir été victimes d’un acte de violence de la part d’un partenaire ou d’un ex-partenaire, au cours de leur vie, rapporte La Presse.
L’Institut de la statistique du Québec a publié jeudi Le portrait de la violence entre partenaires intimes au Québec, qui repose sur un sondage auprès d’un échantillon de départ de 47 012 personnes. Les raisons pour lesquelles les personnes victimes de violence n’ont pas appelé les policiers n’ont pas pu être examinées dans le cadre de cette enquête. On ne sait pas non plus si l’urgence de la situation ou si la gravité extrême des gestes a pu conditionner un appel à l’aide chez celles qui l’ont fait.
Ce qui frappe d’abord, c’est que chez les femmes, ce sont celles qui ont de 18 à 29 ans qui contactent le moins la police quand elles sont victimes de violence intime : 82 % n’ont fait aucun signalement. Plus du tiers des femmes (35 %) ont déclaré qu’après l’intervention de la police, les actes de violence commis par leur partenaire ou ex-partenaire intime avaient cessé, et plus du quart (29 %) ont indiqué que leur fréquence avait diminué. Trois femmes sur dix ont mentionné qu’un suivi a été réalisé par la police à la suite de l’intervention. Et les hommes ? Comme chez les femmes, le taux de signalement est le plus bas chez les hommes de 18 à 29 ans.
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