La nouvelle usine de démonstration de Rio Tinto qui sera implantée à Jonquière pavera la voie au développement de la technologie Élysis à l’échelle industrielle du côté de celle d’Alma.
C’est ce qu’a indiqué le directeur exécutif des Opérations atlantiques de Rio Tinto, Sébastien Ross. « Tout ce qu’on va faire comme apprentissage va être partagé avec l’usine d’Alma. Le pari qu’on fait, c’est qu’en faisant ça, on va gagner du temps sur l’échéancier. »
Trois cuves de prototypes de tailles commerciales et à anodes inertes sont actuellement en construction à l'extrémité d'une ligne de production existante à l'aluminerie d'Alma. Elles fonctionneront avec une puissance de 450 kiloampères, comparativement au 100 kiloampères qui alimenteront les 10 cuves de Jonquière. Rio Tinto souhaite ainsi démontrer l'efficacité de la technologie dans un environnement d'exploitation industrielle.
Interrogé sur l’avancement des travaux, le directeur général d’Élysis, Vincent Christ, a mentionné qu’ils progressent rondement.
« La construction est terminée et on est en plein démarrage. Ce sont des équipements neufs. On est présentement dans la phase de validation et de vérification des équipements. On s’attend à un démarrage d’ici la fin de l’année. »
Le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, était présent lors de l’annonce.
« Ça me rend très heureux, a mentionné Alexis Brunelle-Duceppe. On va développer la technologie à Jonquière et quand elle sera opérationnelle au niveau industriel, ce sera à Alma. Ce qu’on comprend, c’est que c’est Élysis qui est dans le portrait pour Alma 2. C’est une excellente nouvelle pour Alma, mais aussi pour tous les gens de la région. »
Le député souhaite que ce projet permette de maintenir les emplois existants à Alma et entraînera aussi des retombées économiques pour les autres entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Il va falloir regarder la part qui reviendra aux équipementiers. Ce serait logique qu’ils en profitent. Et les anodes, qui ne seront plus en carbone, il va aussi falloir les fabriquer. Ce serait une possibilité pour conserver les emplois.»
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