La route Ulysse, fermée depuis deux ans en raison de l’effondrement d’un ponceau, sera refaite au coût de 3,3 M$.

L’annonce a été faite conjointement par Alma et Saint-Henri-de-Taillon lundi dernier puisque la responsabilité de la route est partagée entre les deux municipalités. Rappelons que l’effondrement de la route Ulysse en raison d’un glissement de terrain avait coûté la vie à un homme d’Alma en 2022. 

En plus du ponceau détruit lors des évènements, deux autres ponceaux seront remplacés dans le cadre des travaux, qui s’étendront sur 2,5 km entre le début du rang 3 et la fin de la route Ulysse.
Les travaux comprennent également le remplacement et la réfection d’une partie de l’asphalte, la pose d’une membrane de renforcement, le creusage de fossés ainsi que le rechargement des accotements.

Le chantier sera lancé prochainement et devrait se terminer à l’automne 2025. Le projet est financé à la hauteur de 2,8 M$ par Québec, tandis qu’Alma et Saint-Henri-de-Taillon se partagent le reste des coûts. Selon la mairesse d’Alma, Sylvie Beaumont, il s’agit d’une « route essentielle pour les agriculteurs, mais aussi pour beaucoup de citoyens. Nous sommes conscients que depuis deux ans, ils doivent composer avec des détours contraignants. Alors, nous sommes très contents de leur annoncer que la route va pouvoir rouvrir. »

Le maire de Saint-Henri-de-Taillon, Laval Fortin, se dit quant à lui « emballé de pouvoir concrétiser un projet de cette envergure ». Il ajoute qu’il était primordial que la route soit sécurisée et que ses citoyens et ceux d’Alma puissent continuer de l’emprunter.

De gauche à droite : le maire de Saint-Henri-de-Taillon, Laval Fortin, la mairesse d’Alma, Sylvie Beaumont, ainsi que le député provincial de Lac-Saint-Jean, Éric Girard. (Photo Trium Médias – Yohann Harvey Simard)

Construite pour résister

La route Ulysse insistent les élus, ne sera pas seulement reconstruite, elle sera mieux reconstruite. Ses trois ponceaux seront conçus de sorte qu’ils puissent résister à des phénomènes météorologiques extrêmes, qui risquent d’être de plus en plus fréquents en raison des changements climatiques. « Nous avons vraiment regardé toutes les façons par lesquelles on pouvait améliorer la route. C’est un secteur au complet qu’on sécurise », affirme Sylvie Beaumont.

Des citoyens contents

Des citoyens étaient présents lors de l’annonce. Parmi eux, Diane Thivierge, la fille d’Ulysse Thivierge, l’homme en l’honneur duquel la route a été baptisée. C’est que son père, raconte-t-elle, du fait qu’il était agriculteur, était l’un de ceux qui utilisaient le plus le chemin à l’époque où seulement quelques maisons peuplaient le secteur.

 « Nous avions à prendre ce chemin-là vraiment souvent pour faire les foins, pour transporter les animaux », se souvient la dame, à un tel point que la route porte maintenant le nom de son père.