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Les techniques de détatouage sont aujourd’hui extrêmement efficaces, notamment depuis l’essor du laser picoseconde. C’est d’ailleurs cette technologie qu’à adopté la Clinique Catherine médico-esthétique de la rue Saint-Dominique à Jonquière, il y a deux ans, et les résultats sont probants. Alors qu’est-ce qui fait réellement toute la différence dans ce procédé ?
« On a fait l’acquisition de l’appareil en février il y a deux ans. Il s’agit de la dernière technologie de détatouage sur le marché, le PicoSure Pro. Ce qui la différencie des autres technologies, c’est qu’elle fonctionne en picoseconde, donc on parle d’un trilliardième de seconde. Les autres machines, elles, fonctionnent en nanosecondes », explique la technicienne spécialisée en détatouage laser, ainsi qu’esthéticienne traditionnelle à la Clinique Catherine médico-esthétique, Ariane Desbiens.
La rapidité d’exécution du PicoSure Pro engendre moins de chaleur, ce qui réduit l’inconfort ressenti du même coup, assure Mme Desbiens. Un second appareil permet d’atténuer le mal, avant de débuter la séance de détatouage.
« On a également fait l’achat du refroidisseur d’air Zimmer Cryo, avec lequel on anesthésie la peau, pour ensuite poursuivre avec la démarche. Souvent c’est même le froid qui fait plus mal que le laser en soi », laisse-t-elle savoir.
Non seulement le pico est deux fois plus efficace que les nanolasers, mais il permet également de réduire la durée du traitement ainsi que le nombre de séances. D’autres facteurs sont à considérer, comme l’âge du patient, la couleur de la peau, et la région anatomique du tatouage.
« On parle de quatre à huit traitements pour un détatouage régulier. Ça dépend toutefois de comment les tatouages ont été faits au départ, parce qu’il y a toutes sortes d’encres sur le marché et quelques fois, ça peut rendre le processus un peu plus long. »
L’ajout de ce service n’a fait qu’augmenter la demande, de plus en plus grande.
Consultation en amont
La clinique de Jonquière s’assure que ses patients soient bien encadrés dans le processus qui les attendent, que ce soit avant ou après la procédure. Précédent le premier rendez-vous, une consultation est effectuée en amont avec le patient, puisque qu’il s’agit tout de même d’un acte de médecine esthétique associé à certaines contre-indications.
« Il faut que l’on connaisse les différentes réactions que la procédure peut avoir sur le patient, pour qu’il ne s’inquiète pas. J’aime mieux en dire trop, que pas assez pour qu’il soit prêt à 100%. Il n’y a pas de normes. Tant que tous les antécédents sont bons, il n’y a pas de problème dans ce cas-là », précise Ariane Desbiens.
Guérison
La réaction de la peau au détatouage varie d’une personne à l’autre, ce que remarque la technicienne.
« Chez certaines personnes, l’encre disparaît dès le premier traitement. D’autres vont perdre des bouts de leur tatouage petit à petit et dans des cas plus particuliers, on parle de cloques, de brûlures, de rougeurs et de l’inflammation. »
Pour ce qui est de la guérison, le tout se traite comme un nouveau tatouage.
« Avec le premier rendez-vous, on offre une trousse de soin. Elle contient une aiguille stérile pour percer une cloque si jamais, une compresse stérile, un deuxième pansement et l’onguent réparateur. Sinon, on nettoie une à deux fois par jour avec un savon doux, et on le crème abondamment pour réduire les démangeaisons », conclut-elle.
(418) 546-2525
ckaj@ckaj.org