La formation politique sur la scène municipale, Unissons Saguenay dénonce un manque de transparence de la part des différents décideurs dans le dossier de la contamination de l'eau dans l’arrondissement de La Baie.

Le parti se demande notamment comment la Ville de Saguenay, le CIUSSS et les autorités ministérielles peuvent avoir attendu aussi longtemps pour divulguer des informations aussi importantes et préoccupantes pour la santé des citoyens et citoyennes de La Baie.

« Selon l’étude préliminaire de l’Université de Montréal et du professeur M. Sébastien Sauvé, le taux de contamination de polyfluoroalkylés (PFAS) dans un des puits de La Baie serait supérieur à quatre fois la limite de 30 ng/L recommandé par Santé Canada, soit plus de 129 ng/L. Selon plusieurs sources, cette information serait disponible depuis plusieurs mois, et selon le Bloc Québécois, on parlerait peut-être même d’années», a indiqué Unissons Saguenay par voie de communiqué.

Il se demande aussi pourquoi la population du secteur n’a pas été avertie plus tôt, alors que selon eux, le Ministère de l’Environnement aurait même effectué d’autres tests dans le secteur, il y a de ça plusieurs mois et avec des limites encore plus préoccupantes que les résultats publics du professeur Sébastien Sauvé.

«La mairesse, Mme Julie Dufour, se targue constamment d’efficacité en matière d’administration municipale et de gestion de crise, mais dans celle-ci, il semblerait qu’un gros morceau ait été échappé. Pourquoi a-t-il fallu attendre que le Bloc Québécois et les médias dénoncent le dossier pour qu’il y ait enfin une réaction? »

Unissons Saguenay croit que si les PFAS sont assez importants pour investir plusieurs millions de dollars par les différents paliers de gouvernement dans l’urgence de la situation, mais qu’ils ne sont pas assez nocifs pour aviser la population dès que la situation est connue.

Finalement, la formation politique a indiqué, que dans la plupart des cas, les doses ne causeront pas d’intoxication importante, mais dans le cas de certaines populations vulnérables, il y a des plages d’exposition critiques qui peuvent avoir des impacts à long terme, par exemple, les femmes enceintes et leurs nouveau-nés.