500 000 $, c’est le montant qu’a dû débourser la Société de transport du Saguenay (STS) en frais juridiques pour le dossier du congédiement de son ex-directeur général, Jean-Luc Roberge. C’est ce qu’a appris Radio-Canada grâce à une demande d’accès à l’information.
Ces chiffres font état du coût total de la défense juridique de la compagnie, qui s'étend de février 2022, date de renvoi de M. Roberge, jusqu’à la fin du mois de septembre, date ou Radio-Canada a effectué sa demande d’informations.
Ce montant, qui ne comprend donc pas les deux journées d’audience d’octobre, s’élève à 490 000$. Un peu moins de 25 000$ sont dûs à la suspension et à l’enquête de M Roberge, alors que près de 394 600$ sont liés aux procédures judiciaires lancées par l’ex-dg au Tribunal administratif du travail, en plus de plusieurs autres frais.
Radio-Canada a aussi interrogé M. Roberge, qui a énoncé que les poursuites civiles à son égard, lancée par la STS, serviraient à le faire taire, avec mention “de poursuites-bâillons”. L’avocat de l’ex dg, Me Marius Ménard, a aussi fait mention d’incidents de procédures qui ont retardé le processus judiciaire, contribuant à faire monter la facture.
Questionné par le 92,5 sur les deux causes en cours de Caroline Dion et Jean-Luc Rioberge, l’ex-directeur général et éditoriualiste du Quotidien, le chroniqueur Denis Bouchard croit qu’elles finiront par être une épine dans le pied de quelqu’un.
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