La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a annoncé ce matin qu’elle quitte la direction du parti, à la suite du pire résultat du parti lors des élections du début octobre.

Elle quitte également son siège de députée de la circonscription Saint-Henri-Sainte-Anne. Afin de permettre la transition, elle gardera son siège jusqu’au 1er décembre.

“Les enjeux démographiques, culturels, socio-économiques et écologiques sont trop importants pour que l’opposition officielle soit déchirée”, de mentionner madame Anglade, à la suite des nombreuses embrouilles qui ont touchées le parti au cours des dernières semaines.

Elle a également avoué que les piètres résultats de l’élection du 3 octobre l’ont déçue. Elle ajoute que le Parti libéral est confronté à de nombreux défis, dont entre autres vis-à-vis les francophones.

Réactions

Après cette annonce, les chefs des autres partis ont réagi au départ de Dominique Anglade, dont le premier ministre François Legault, qui a souligné son engagement et son dénouement pour le Québec. Gabriel Nadeau-Dubois de Québec Solidaire a présenté madame Anglade comme une femme de premières, qui apportait sincérité et dignité lors des débats parlementaires.

Dominique Anglade en politique

Née en 1974 à Montréal, de parents haïtiens exilés, Dominique Anglade fait ses premiers pas en politique provinciale en janvier 2012, alors qu’elle devient présidente de la Coalition Avenir Québec. Elle perd ses élections en septembre dans la circonscription de Fabre. Elle quittera ce poste en septembre 2013.

Elle effectuera un retour lors d’une élection partielle dans Saint-Henri-Sainte-Anne en novembre 2015 avec les couleurs du Parti Libéral où elle fera son entrée à l’Assemblée nationale. Au sein du gouvernement de Philippe Couillard, elle occupe les fonctions de ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation ainsi que ministre responsable de la Stratégie humaine.

Avant la défaite du PLQ aux élections de 2018, elle hérite du poste de vice-première ministre.

Lors du départ de Philippe Couillard, elle se lance dans la course à la chefferie du parti. Elle sera couronnée le 11 mai 2020, lorsque l’autre candidat, Alexandre Cusson, annonce sa démission.

Sa présence à la chefferie du PLQ n’aura pas les effets escomptés, récoltant les pires chiffres de l’histoire du parti lors de l’élection d’octobre 2022.