Pour une seconde occasion en 24 heures, le débat des chefs qui s’est déroulé jeudi soir en anglais à la télévision radio-canadienne n’a pas encore fait de “vainqueur”, quoique Mark Carney est demeuré encore une fois la cible des attaques, lui qui détient la pôle dans les sondages au Canada et au Québec.

Les attaques à son endroit ont toutefois été plus nombreuses que la veille par Pierre Poilièvre, le tout notamment sur fond de guerre commerciale et d’économie. En ce qui concerne le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, il s’en est pris à la fois aux chefs conservateur et libéral. Tout comme au débat en français présenté mercredi, le nom de Justin Trudeau a encore plané, alors que le projet de construction d’un oléoduc est aussi revenu à plus d’une reprise dans les échanges.

D’autre part, prenant exemple sur l’exercice “d’après-débat” de la veille, la Commission des débats a décidé de ne pas présenter de points de presses avec les quatre chefs suivant le débat anglophone, le directeur général Michel Cormier citant qu’on était dans une impossibilité d’assurer un environnement propice pour tenir une telle activité”. Précisons qu’une tension était aussi palpable entre certains médias à l’approche de ces points de presses et que la Commission a jugé bon qu’il était préférable d’annuler l’exercice.