Les belles histoires se comptent par centaines à la finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières, mais celle-ci est assombrie par des parents toxiques. La Presse relate que même si les jeux ne sont débutés que depuis deux jours et demi, les cas de dérapages sont assez nombreux pour pousser le directeur général de Sport’Aide, Sylvain Croteau, à sortir sur la place publique.

Le grand patron de l’organisme sans but lucratif indépendant, dont la mission est d’assurer le développement et le maintien d’un environnement sain, sécuritaire et harmonieux dans le sport, a été témoin d’une bonne dizaine de cas « renversants ». Un parent a entre autres décidé de retirer son enfant des Jeux parce qu’il ne jouait pas assez à son goût, alors que son enfant pleurait pour rester sur place. Sylvain Croteau dit avoir été révolté par des cas de parents ayant caché des blessures de leurs jeunes pour leur permettre de vivre les Jeux. Le dirigeant de Sport’Aide dit avoir aussi entendu des propos racistes ou homophobes sur certains sites, sans parler des cas de parents qui se tournent vers des élus, pour exprimer leur mécontentement ou contester une décision.

Dès mercredi, lors du début du deuxième bloc des Jeux, une escouade munie de chandails invitant les spectateurs à encourager les jeunes de façon positive arpentera les différents lieux de compétition afin de s’assurer que les athlètes puissent briller et vivre pleinement les « Jeux de toute une vie ». La 59e finale des Jeux du Québec se poursuit jusqu’à samedi à Trois-Rivières.