Dans la tourmente qui touche la FTQ-Construction en raison de dépenses d’alcool et de restaurants de la part des dirigeants, le directeur-général Éric Boisjoly a annoncé mercredi qu’il quittait son poste. Toutefois, il refuse de prendre le blâme sur les dépenses douteuses de l’organisation.

En assemblée avec les directeurs et représentants de la FTQ-Construction, Éric Boisjoly a plutôt expliqué qu’il quittait pour la retraite.

Ce départ se veut surprenant pour plusieurs dirigeants, malgré les tensions. Certains se demandent pourquoi il quitte son poste alors que les négociations des conventions collectives de l’industrie de la construction sont en cours.

En poste depuis 2018, Boisjoly avait assuré à son arrivée que les nombreuses dépenses dans les excès à même les cotisations syndicales seraient chose du passé. Au cours des dernières semaines, le Bureau d’enquête de Québécor avait dévoilé plusieurs dépenses à même les cotisations syndicales, dont du scotch à 55 $ le verre, des soupers à 2 000 $ et l’achat de 13 camions au coût de 80 000 $ pour les dirigeants de l’organisation, pour le travail mais aussi pour leur usage personnel.