Maxime Aubert, un archéologue québécois, pourra ajouter une découverte de plus sur son carnet déjà bien rempli.
Après avoir dévoilé la plus vieille œuvre d’art rupestre, sa dernière découverte se trouve à être la plus ancienne trace connue d’un acte médical avancé, soit une amputation réalisée par un chirurgien de l’âge de pierre.
Cette amputation daterait d’environ 31 000 ans.
Le tout a commencé en 2020 lorsque Aubert et son équipe ont découvert un squelette d’un chasseur-cueilleur dans une tombe sur le site de Liang Tebo, en Asie du Sud-Est.
Ils ont remarqué que le squelette manquait un pied ainsi que la partie inférieure d’une jambe. Il serait décédé à l’âge de 18 ou 19 ans.
C’est la présence d’excroissances osseuses et de signes de guérison qui a permis d’établir qu’il avait été amputé entre six à neuf ans avant sa mort.
Il s’agit d’une découverte qui bouscule la compréhension des débuts de la médecine, puisque les précédentes indications de la plus vieille procédures chirurgicale remontait à 7 000 ans. Il s’agissait d’un fermier français de l’ère néolithique qui avait été amputé de l’avant-bras gauche.
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