L’auteure, animatrice, et chroniqueuse Denise Bombardier s'est éteinte mardi matin à l'âge de 82 ans. Le décès est relié à des complications suivant des examens médicaux. Le départ de celle que l’on qualifie aujourd’hui de “grande voix du féminisme et de l’espace médiatique québécois” laisse dans son sillage plusieurs témoignages.
Sa meilleure amie Lise Ravary a confié à La Presse que Denise Bombardier était à son sens « plus qu’un symbole » pour bien des femmes : elle était la vitalité même. Le monde politique est également sous le choc, la classe politique saluant le courage de cette grande intellectuelle et femme de convictions.
Son époux, James Jackson, a indiqué au Journal (de Québec / de Montréal) que Mme Bombardier avait passé deux semaines à l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez elle au cours du week-end. Le Journal mentionne que même si elle avait été libérée de l’hôpital, elle se savait condamnée et c’est entouré de son fils, Guillaume, de sa sœur, Danièle, et de son époux, James, qu’elle a rendu son dernier souffle mardi matin.
Mme Bombardier, chroniqueuse pour Québécor depuis bon nombre d'années, s’était déclarée elle-même amoureuse de la controverse et de la polémique «par conviction et par plaisir» dans son autobiographie Une vie sans peur et sans regret, parue en 2018.
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