Il n’y a pas que le Collège d’Alma qui attire de plus en plus d’étudiants internationaux. Leur nombre est également en croissance au Centre de formation professionnelle (CFP) de la municipalité.

En l’espace de seulement quatre ans, indique le directeur de l’établissement, Rémi Dufour, le nombre d’inscriptions chez les étudiants internationaux est passé d’une dizaine d’élèves à une soixantaine d’élèves par année. Une augmentation notamment attribuable à la multiplication des missions de recrutement à l’étranger, surtout en France.

« Nos ressources vont présenter nos formations directement là-bas, dans les collèges. » 

Rémi Dufour soutient que les étudiants internationaux constituent maintenant près de 30 % du bassin total du CFP d’Alma. Les formations en santé sont celles qui rencontrent le plus du succès auprès de la clientèle issue de l’étranger, avec en tête de liste le programme de préposé aux bénéficiaires.

Il ajoute que l’établissement tentera de diversifier la provenance de ses étudiants internationaux au cours des prochaines années. 

« Là, on est en France, mais on regarde pour aller faire des missions dans d’autres pays francophones. »

Hausse globale

Outre sa proportion d’étudiants internationaux, le CFP a connu une augmentation globale de sa clientèle.

« Lors d’une année creuse, on a déjà eu 300 élèves. Depuis deux ans, on est rendus à environ 450. »

Le nombre de personnes inscrites dans le programme d’informatique a connu une croissance particulièrement marquée.

Même le programme d’horticulture, interrompu durant quelques années faute de suffisamment d’inscriptions, connaît un regain de popularité. Ce programme a pu être redémarré en 2020 et est en croissance depuis.

À nouveau cette année, c’est le programme en soutien informatique qui demeure le plus populeux du CPF d’Alma.

Moins populaires

L’établissement connaît malgré tout une baisse de fréquentation dans certains de ses programmes, dont celui en dessin de bâtiment, ce qui pourrait s’expliquer par le contexte économique, actuellement au ralenti, croit Rémi Dufour.

Une baisse a été enregistrée pour la formation en soudage-montage, et ce, bien qu’il s’agisse d’un métier très en demande et pour lequel les conditions de travail et la rémunération se sont améliorées. On y compte seulement 14 nouveaux étudiants inscrits cette année.